Sunday, March 14, 2010

« Personne » au Grand Palais. Christian Boltanski.


Cette année, c’est à l’artiste français Christian Boltanski faire l’exposition Monumenta 2010 au Grand Palais. Son œuvre, une grande installation « Personne », titre sûrement choisi pour l’ambiguïté du terme. L’installation ne compte pas avec l’image d’aucun être humain, mais elle nous laisse voir des restes ou des preuves de la présence de l’homme dans le centre de son œuvre.

À l’entré on se retrouve confronté à un mur composé par des boîtes de métal rouillé, numérotées, qui couvrent tout notre horizon visuel. Qui nous envoient a un univers ordonné et systématisé. Le bruit, en première instance répétitive, est comme provenant d’une usine ; après deviens clairement des battements du cœur.

De l’autre côté du mur, on trouve des surfaces couvertes par vêtements rangés avec soigne. Qui nous font appel à la mémoire d’archive des camps de concentration Nazi. Ces surfaces rangées en carrées sont accompagnées par des battements du cœur plus prêts, plus individualises.

Au fond, une énorme montagne composée par des vêtements et un bras mécanique monumental que prendre et jette les vêtements encore à la montagne. Qui nous fait penser aux montagnes des corps humains, après crémés pendant l’extermination juif dans la Seconde Guerre Mondial.

Néanmoins « Personne » nous ne renvoie pas seulement à l’holocauste juif ; il nous fait penser à l’extermination mécanique, méthodique de l’homme par l’homme. À une stratégie planifiée qui fait devenir l’être humain un objet ; un objet au service des autres intérêts. Nous pouvons faire infinité des lectures de l’œuvre de Boltanski, nous pouvons trouver les traits des grandes massacres historiques peu documentées ou diffusées, des abus de pouvoir, une métaphore du prolétariat, etc

Cependant Boltanski nous donne de l’espoir, avec les restes des battements du cœur, les encore vivant, ils restent des traits de vie, il reste de l’espoir.